COP 29: AFRICA CLIMATE COALITION S'INTÉRESSE A LA SANTE MENTALE DES VICTIMES CLIMATIQUES.
Un appel urgent de la Coalition africaine pour le climat en faveur de l'action climatique et du soutien à la santé mentale pour des communautés résilientes a été lancé ce 13 novembre à Baku en Azerbaïdjan. La communauté mondiale doit impérativement augmenter le financement pour faire face aux crises interdépendantes du changement climatique et des impacts sur la santé mentale dans toute l'Afrique.
La Coalition Africaine des Communautés Réactives au Changement Climatique (ACCRCC) est une organisation qui travaille à influencer les gouvernements et les parties prenantes à créer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui traitent de la santé mentale dans les crises humanitaires liées au climat. L'aggravation de la crise climatique ne menace pas seulement l'environnement physique, elle exerce également un stress psychologique énorme sur les communautés, ce qui entraîne une augmentation des problèmes de santé mentale. L'Afrique, qui subit de plein fouet les effets climatiques qu'elle n'a pas provoqués, a besoin d'une réponse qui prenne en compte le bien-être holistique de ses habitants et de ses écosystèmes.
La Coalition africaine des communautés sensibles au changement climatique a donc appelé le 13 novembre à Bakou en Azerbaïdjan, les leaders mondiaux à agir en urgence. Selon le Dr Rosalid Nkirote, 《l'ACCRCC demande fermement une réponse à la crise climatique qui prenne en compte l'ensemble de ses impacts, y compris la santé mentale. Ces exigences sont essentielles pour éviter les pires conséquences pour l'Afrique et soutenir le bien-être de sa population. Toute autre réponse est un échec face à l'ampleur réelle de cette crise et à la responsabilité morale de protéger la résilience et la dignité des communautés africaines.》
Des propos soutenus par la kenyanne Hannah Ngugi du bureau régional de l'Agence de Développement et de Secours Adventiste (ADRA, dont l'organisation vient en aide à tous ceux qui vivent en grande précarité.《Chaque jour, les communautés africaines sont confrontées à des traumatismes liés au climat - déplacement, perte des moyens de subsistance et destruction des terres ancestrales - qui affectent profondément la santé mentale. Ces défis s'aggravent à chaque inondation, sécheresse et mauvaise récolte, mettant à rude épreuve la résilience mentale des populations du continent. La science nous avertit que sans une action immédiate sur le climat, le bilan psychologique ne fera que s'alourdir, en particulier chez les plus vulnérables, notamment les jeunes, les femmes et les groupes indigènes. Pourtant, les réponses internationales restent insuffisantes, ignorant le besoin urgent d'une approche intégrée qui soutienne à la fois la résilience climatique et le bien-être mental》.
Les nations les plus riches du monde portent la responsabilité historique de la majorité des émissions de gaz à effet de serre, mais elles n'ont pas réussi à offrir un soutien adéquat. Les engagements financiers pour faire face aux impacts climatiques sont vagues et manquent de mécanismes pour une aide immédiate et accessible pour faire face à la crise de santé mentale qui accompagne les dommages environnementaux. Lors de la COP29, l'ACCRCC exhorte les dirigeants mondiaux à reconnaître que la justice climatique passe par la justice en matière de santé mentale.
Parmi les demandes clés que l'ACCRCC a fait valoir lors de l'événement parallèle de ce 13 novembre à Bakou, citons : le financement intégré du climat et de la santé mentale, les pertes, dommages et rétablissement psychologique, une transition juste pour le bien-être mental, le financement de l'adaptation avec une composante de santé mentale, la transparence et responsabilité pour un soutien holistique, l'atténuation et résilience psychologique et puis la reconnaissance des besoins particuliers de l'Afrique en matière d'interventions sur le climat et la santé mentale.
Selon le Dr Rosalid Nkirote, l'ACCRCC demande fermement une réponse à la crise climatique qui prenne en compte l'ensemble de ses impacts, y compris la santé mentale. Ces exigences sont essentielles pour éviter les pires conséquences pour l'Afrique et soutenir le bien-être de sa population. Toute autre réponse est un échec face à l'ampleur réelle de cette crise et à la responsabilité morale de protéger la résilience et la dignité des communautés africaines.
Line Renée ANABA à Baku, Azerbaijan
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