MÉTÉO DANS LES MÉDIAS : UNE NOUVELLE APPROCHE COMMUNICATIONNELLE
C'est sous une fine pluie et un ciel grisâtre en contraste avec le beau temps estival attendu à la fin du mois de juin que le 21ème forum international de la Météo et du Climat s'est ouvert au siège D’EUMETSAT à Darmstadt.
Les présentateurs de la météo dans les médias d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique, ainsi que les maillons importants de la chaîne climatique que sont les météorologues, fournisseurs d'informations capitales, ont décidé de S'unir pour sauver la planète. Jean JOUZEL, Président de Météo et Climat, ancien membre du Groupe Intergouvernemental des Experts sur le Climat (GIEC), dans un message vidéo, a encouragé 《les scientifiques et Communicateurs à s'allier pour aider les populations désemparées face aux terribles impacts des changements climatiques 》.
La tenue de ce Forum International de la Météo et du Climat ne s'est pas fait au hasard au siège d’EUMETSAT à Darmstadt. En effet, Alain Ratier, membre du Conseil d'administration de Météo et Climat et ancien Directeur Général d'EUMETSAT, à montré l'importance de cette Organisation intergouvernementale qui fédère 30 États membres européens dans la lutte contre les changements climatiques.
EUMETSAT dont l'objectif principal est la mise en place, la maintenance et l'exploitation des systèmes européens de satellites météorologiques, est en effet responsable du lancement et des opérations des satellites, ainsi que l'acheminement des données aux utilisateurs finaux tout en contribuant à l'observation climatique et la détection des changements climatiques. Les activités d'EUMETSAT contribuent à un système mondial de satellites météorologiques coordonné avec d'autres états possédant des programmes spatiaux. Actuellement cette organisation intergouvernementale exploite une flotte de 4 satellites géostationnaires baptisés METEOSAT, ainsi qu'un satellite circumpolaire, METOP, lancé le 19 octobre 2006 et développé en collaboration avec l'ESA. Les satellites d'observation fournissent une part essentielle des données nécessaires aux systèmes de prévisions météorologiques. Ils aident aussi les météorologues dans les diagnostics d'évolutions météorologiques potentiellement dangereuses. Des données importantes qui sont transformées en informations pour les médias.
Dans le nombre de ces satellites météorologiques, il yen a qui sont affectés spécialement à l'observation des zones polaires ou criosphère, ces parties du globe avec de la glace. Pour Mark DRINKWATER, cet ancien de la NASA et actuellement en service à l’Agence Spatiale Européenne, 《la surveillance polaire est très importante car la disparition actuelle des glaciers et leur recul a un impact sur la distribution de l’eau douce, les courants marins ou océaniques, le climat et la planète 》.
D'autres satellites sont affectés à l'observation des océans dont les prévisions sont importantes au suivi du climat. Pierre-Yves LE TRAON, en tant que Directeur scientifique de l'organisation Mercator Ocean International, pense effectivement que 《les océans jouent un rôle important dans les changements climatiques car ils absorbent le carbone et régulent la température. Il faut donc gérer de façon durable les ressources des océans et mettre en place l'économie bleu》.
L'atelier international sur le changement climatique dans les médias de Darmstadt a le mérite de montrer l'évolution et la fiabilité des données météorologiques aujourd'hui grâce aux informations des satellites, parmi lesquels Copernicus qui est le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne. Il s'intéresse à notre planète et à son environnement pour le bénéfice de tous les citoyens européens et d'autres utilisateurs venant des pays africains. Copernicus offre des services d'information basés sur l'observation de la Terre par satellite et les données in situ ou non spatiales. Des données qui au final seront utiles à la population, transmises par les médias.
Line Renée Batongue
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