CRIMES SUR LA BIODIVERSITÉ :REDUIRE LES PERTES


        C'est l'un des objectifs principaux de L'accord cadre de coopération qui sera signé dans quelques jours entre le Cameroun et la République Fédérale du Nigéria. Les écosystèmes forestiers et fauniques transfrontaliers des deux pays subissent un pillage alarmant, ce qui préoccupe même la communauté internationale, surtout que les espaces transfrontaliers concernés représentent les zones de conservation stratégique d’intérêt global, et des engagements de conservation ont été signés.


       Le Cameroun et le Nigeria ont tous les deux pris des engagements lors de la dernière Cop sur la Biodiversité, visant à préserver 30% des ressources naturelles d'ici 2030. Cet Accord qui doit être signé sera donc l'un des moyens de respecter ces engagements, au regard du pillage des ressources forestières et fauniques enregistré le long de la frontière entre les deux pays. Le braconnage des grands singes et grands mammifères en général, au mépris des lois de la CITES sur les espèces à protéger, y est devenu un fait. 

         


     L'exploitation illégale des essences forestières, y compris les produits forestiers non ligneux et les ressources génétiques est difficile a combattre depuis des années. En effet, sans un Accord ou un cadre défini pour une gestion concertée, difficile d'engager des pourparlers pour combattre les crimes sur la biodiversité le long de la frontière. 

     L'accord cadre de coopération relatif à la conservation des écosystèmes transfrontaliers et à la gestion durable des ressources forestières et fauniques qui sera signé à Abuja au Nigéria, aidera donc à la sécurisation de la biodiversité de part et d'autre entre le Cameroun et le Nigeria. Ce sera enfin un cadre légal pour les partenaires techniques et financiers de travailler aisément à la conservation et à la gestion durable des ressources naturelles transfrontalières des deux sous régions.

           Line Renée ANABA 

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