ONE FOREST SUMMIT : LA FRANCE AU SECOURS DES FORÊTS D'AFRIQUE CENTRALE

 


     Les forêts du Bassin du Congo sont la solutions aux changements climatiques. C'est la déclaration du Professeur Lee WHITE, le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l'Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres. Il a ouvert ce 1er mars à Libreville au Gabon, le One Forest Summit, une initiative gabonaise et sous-régionale en collaboration avec la France. 


       Il faut faire avec la France et l'Europe pour protéger les forêts et développer des filières durables, d'où la présence d'Emmanuel Macron ici à Libreville.



      En attendant son arrivée, Christophe Bechu, Ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Chrysoula Zacharopoulou Secrétaire dÉtat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux ont entretenu la presse très nombreuse ici à Libreville. Une presse qui a tendance à croire qu'il s'agit là d'un sommet de plus, au regard des lenteurs observées dans le paiement des services écosystémiques rendus par le Bassin du Congo, l'injustice dans la répartition des faibles fonds alloués ici et là, la tonne de carbone qui reste très faible, le marché carbone toujours très flou qui s'est transformé en véritable Far West comme l'a dit Arlette Soudan du Congo Brazzaville.

     Autant de sujets qui fâchent et qui devront etre mis sur la table des discussions du One Forest Summit car ils sont considérés par les pays d'Afrique Centrale comme des maillons essentiels dans la préservation des forêts et la lutte contre les changements climatiques. Le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l'Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres, Lee White, pense donc qu'il ne s'agit nullement d'un sommet de plus, mais d'une étape importante pour la préservation de ces forêts capables aujourd'hui de capter 10 années des émissions mondiales de gaz carbonique et qui, à 30%, constituent la solution aux changements climatiques. 

    Line Renée ANABA 











Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

LA NÉGOCIATRICE DE LA CAUSE DE L'EAU POUR LA TUNISIE.

Image
      Elle s'appelle Rawe KEFI, originaire de Manzel Bouzelfa, une ville de la région du cap Bon, située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Tunis. L'accès à l'eau y est une véritable gageure à cause de fortes sécheresses qui ont rendu tout le pays vulnérable aux changements climatiques.      Sous son apparence de petite fille timide se cache une véritable guerrière de la cause environnementale en général et de l'accès des femmes et des jeunes à l'eau en particulier. Un combat qui naît très tôt, à l'âge de 10 ans où, aux côtés de sa mère Habiba, une institutrice et cultivatrice dévouée de Manzel Bouzelfa, elle voit au quotidien la difficulté de se procurer de l'eau. Plus rude encore en zone rurale où, au gré des affectations de son enseignante de mère, elle va passer des expériences à la dure. 《J'ai régulièrement vu à la campagne des enfants de mon âge qui n'avaient pas accès à l'eau comme moi quand je vivais en ville. J'ai donc r
Lire la suite

KINSHASA : L'IFDD FORME LES FEMMES AUX NÉGOCIATIONS CLIMAT

Image
      Un atelier de renforcement des capacités des negociatrices climat d'une vingtaine de pays francophones se déroule dans la capitale de la RDC. Pendant quatre jours, les femmes vont montrer qu'elles sont gardiennes de la résilience communautaire et de la justice climatique, et qu'elles apportent une perspective indispensable aux négociations sur le climat.           La formation des femmes négociatrices climat de Kinshasa rentre dans le cadre d'un processus mis en place par l'Institut de la Francophonie pour le Développement Durable depuis quelques années et qui vise la mise à niveau de plusieurs centaines de femmes dans les techniques de négociation climat lors des Conférences de Parties.        L'IFDD voudrait renforcer les capacités de négociation de des femmes négociatrices désignées de l’espace francophone, afin de constituer, dans chaque pays, un bassin de femmes prêtes à intégrer les délégations et à négocier, ainsi qu’au développement de politiques
Lire la suite

DES NÉGOCIATRICES FRANCOPHONES PRÊTES POUR LA COP29 DE BAKU

Image
        Toute une semaine à feuilleter les pages de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques,  à relire les points importants de l'Accord de Paris pour les pays en développement  et à assimiler les techniques de négociation climat à travers des simulations. Les négociatrices francophones formées par l'Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) à Kinshasa en RDC désormais prêtes pour la Cop29 de Baku en Azerbaïdjan.      La cérémonie de clôture présidée par Bestine KAZADI, ministre déléguée près le ministre des affaires étrangères en charge de la coopération internationale et Francophonie en RDC, a été l'occasion pour les négociatrices d'exprimer leur reconnaissance envers les formateurs et l'IFDD pour cet atelier de 4 jours organisé pour leur permettre de devenir plus tard des négociatrices aguerries, capables de défendre les intérêts des femmes et des enfants, qui sont ceux qui subissent le plus les impacts des cha
Lire la suite