EVE BAZAIBA POUR UN LEADERSHIP INCLUSIF DES FEMMES NÉGOCIATRICES CLIMAT.
《En formant des négociateurs francophones, et particulièrement des négociatrices, vous permettez à nos pays de jouer un rôle plus affirmé dans les discussions internationales, car il est essentiel que les voix des pays francophones soient entendues et respectées dans les négociations internationales》. C'est en ces termes que la ministre de l'Environnement et Développement Durable de la RDC, Ève BAZAIBA, a félicité l'Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) lors de l'ouverture l'atelier de renforcement des capacités des négociatrices climat le 14 octobre 2024 à Kinshasa.
Un évènement très important pour tous les pays francophones dont les délégations s'apprêtent toutes à affronter dans quelques jours à Bakou en Azerbaïdjan, des sujets complexes comme les solutions basées sur la nature et les approches techniques sur les écosystèmes, l’Adaptation, les Finances, les Pertes et Dommages, le transfert de technologie, la transition écologique ou énergétique. Autant de leviers stratégiques dans la lutte contre le changement climatique.
Au regard des impacts du changement climatique qui est sans conteste l’une des plus grandes menaces pour l’humanité, il est impératif que les pays en développement jouent un rôle actif dans la définition des solutions mondiales, surtout que leurs populations sont parmi les plus vulnérables aux impacts du climat. Pour Ève BAZAIBA, les négociatrices des pays en développement francophones doivent être parfaitement formées pour défendre leurs intérêts à la table des négociations. Elle pense que grâce aux outils fournis dans le cadre de cet atelier, 《chacune pourra contribuer efficacement aux futures discussions internationales》. Cela est d'autant plus important aujourd'hui que 《le bassin du Congo est constitué des pays francophones en Afrique Centrale, victimes du réchauffement climatique mais dont le potentiel environnemental constitue aujourd’hui une solution basée sur la nature pour sauver l’humanité toute entière face à ces enjeux du dérèglement du climat. D’où l’importance d’avoir nos propres experts qui soient en mesure de négocier au niveau international le droit des populations au regard des services rendus par leurs forêts, minerais stratégique et aux autres ressources naturelles》.
La présence des femmes dans les instances de négociations va permettre d'assurer que leurs perspectives et leurs préoccupations, qui sont souvent spécifiques et différenciées, soient pleinement prises en compte dans les solutions proposées. La diversité des voix aux tables de négociation est la clé pour des solutions équitables et durables pour l'ensemble des populations des pays francophones en développement.
Line Renée ANABA
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