FRANCOPHONIE : LOUISE MUSHIKIWABO AUX CÔTÉS DES FEMMES

 


      La Conférence sur le climat de Dubai fait la part belle aux femmes. Elles sont nombreuses à participer aux négociations sur les enjeux prioritaires qui concernent les changements climatiques. Elles se font accompagner par plusieurs organisations à l'instar de l'organisation internationale de la Francophonie, l'OIF. Elles sont celles qui subissent le plus les impacts des variations du climat et leur formation en tant que négociatrices est une fierté pour la Secrétaire Générale Louise Mushikiwabo .


      Le monde sans les femmes est un échec》selon la secrétaire générale de l'organisation internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, qui s'est adressée à une cinquantaine de femmes négociatrices francophones. Ces femmes qui sont formées par l'institut de la Francophonie pour le Développement durable l'IFDD, dans le cadre d'un projet mis en place depuis quelques années pour soutenir et accompagner les femmes à prendre une part active dans les discussions climatiques. 

      Pour Louise Mushikiwabo, les femmes, 《qui sont les plus proches et les plus éloignées des enjeux du moments》, doivent avoir leur place dans l'évolution des négociations, même s'il reste vrai qu'il n'est pas facile pour elles d'avoir les conditions favorables pour jouer leur rôle. 

         Une idée fort appréciée par Rosalie Matondo, Ministre de l'économie forestière de la République du Congo et ambassadrice des femmes autochtones, qui a énormément apprécié l'intégration des femmes dans les négociations. Elles sont des actrices de terrain sur les questions de bois énergie, de l'approvisionnement en eau et assainissement, des inondations ou de l'agriculture avec le bouleversement du calendrier agricole. Prendre des femmes pour être des porte-parole de millions d'autres femmes est louable et produit déjà un impact dans de nombreux pays francophones. 

  Le seul problème des femmes et négociatrices francophones, c'est le frein que constitue la langue de travail dans les négociations. Un hic à prendre en compte, car la plupart des documents et même les négociations se font en anglais. La traduction simultanée à déjà progressivement fait son entrée dans les salles de négociations certes, mais il faudra davantage prôner le bilinguisme auprès des négociatrices francophones. 

                                       Line Renée ANABA 




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