Gestion des Écosystèmes forestiers : l'on REPAR les forêts du Bassin du Congo
La ville de Libreville au Gabon va abriter à partir de lundi 27 février, la 3ème Conférence internationale des Parlementaires sur la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale, organisée par le REPAR, le Réseau des parlementaires de la sous region. Pendant deux jours, les élus locaux vont s'atteler à examiner l’action parlementaire face aux défis environnementaux émergents de la sous-région.
Les pays d'Afrique Centrale font face à de nombreux défis environnementaux qui émergent les uns après les autres en raison des variations du climat et des modifications des écosystèmes. De ce fait, le grand Bassin du Congo qui est aujourd'hui l'un des poumons verts les plus importants de la planète et qui regorge d'une des plus riches biodiversité au monde, connaît des menaces multiformes qui au fil des années entraînent une baisse considérable et rapide des ressources floristiques et fauniques.
Conscients de l’intérêt à établir une gestion durable de ces ressources, les pays de l’Afrique Centrale ont souscrit à l’engagement de mettre en place des dispositifs juridiques et institutionnels supranationaux et d’inciter les gouvernements à construire des démarches nationales, visant l’atteinte d'un objectif de préservation des riches ressources. Malheusement, en dépit de la volonté manifestée pour établir la gestion forestière durable, les résultats obtenus demeurent insuffisants.
C’est dans cette optique que les Parlementaires prennent une part active à ce processus à travers une action qui se veut désormais plus soutenue. Après une 1ere et une 2eme conférences organisées il ya une quinzaine d'années, cette 3ème Conférence de Libreville se tient dans un contexte marqué par l’évolution de l’agenda international sur le climat depuis la CoP26 tenue à Glasgow, les dernières évolutions majeures découlant de la COP27 à Charm-el-Cheikh , la conclusion des négociations sur l’adoption du nouveau Cadre mondial de la Biodiversité et un foisonnement sans précèdant depuis près d’une décennie, des déclarations internationales sur le Bassin du Congo.
Line Renée Anaba
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